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Paris,le 25 septembre 2014               

Intermittents : toujours pas de réelle concertation       

La  concertation sur l’intermittence mise en place par le Premier ministre n’a toujours pas commencé.       

Chaque organisation a pu exprimer ses positions au cours des séances de travail depuis début juillet, mais, en l’absence de méthode, de calendrier  et de moyens, l’élaboration de solutions communes n’existe pas.           

Au-delà de la séance plénière du 2 octobre, aucun plan de travail n’a été fixé.         
L’aboutissement de cette concertation avant la fin de l’année semble irréaliste, le travail d’expertise n’ayant même pas commencé. Dans ces   conditions, comment « parvenir à un  diagnostic partagé et à une refondation durable du système », tel que le souhaite la Ministre de la Culture   dans son interview au Monde du 24 septembre ?       

Le Comité de suivi de la réforme de l’intermittence rappelle qu’il défend depuis dix ans le seul modèle alternatif au système en vigueur, un   contre-modèle juste et pérenne.       

Les parlementaires du Comité de suivi restent extrêmement vigilants quant à l’aboutissement de cette concertation. A défaut, ils sauront    prendre leurs responsabilités.       

Nos exigences doivent enfin être prises en compte. La nécessité d’aboutir n’a jamais été aussi impérieuse.        
En attendant, la mobilisation continue dès le 1er octobre avec une journée nationale de grève, à laquelle se joint le Comité de suivi.  
   

Parlementaires  membres  permanents  du  Comité de suivi   : Danielle Auroi (députée écologiste), Fanélie Carrey-Comte (députée socialiste), André Chassaigne (député communiste), Karima Delli (députée européenne écologiste), André Gattolin (sénateur écologiste), Laurent Grandguillaume  (député socialiste), Pierre Laurent (sénateur communiste), Noël Mamère (député écologiste).

Organisations   membres   du   Comité   de   suivi :  Collectif  des  Matermittentes,  Coordination   des   Intermittents   et   Précaires,  Fédération  des  Arts  de  la  rue, Fédération  CGT  Spectacle,  les  Monteurs  Associés,  Recours  Radiation,  Société  des  Réalisateurs  de  Films,  SUD  Culture  Solidaires,  SUD  Spectacle,  Syndicat   du   Cirque   de   Création,  Syndicat   des   Musiques  Actuelles,   SYNAVI,   SYNDEAC,   TIPPI  (Truquistes   Infographistes   de   la   Postproduction   Image   associés), UFISC,   Union   des  Créateurs  Lumière.

 

 
Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon
contre l'accord sur l'assurance chômage du 22 mars
 
Pour des droits nouveaux, contre le chômage organisé par le patronat :
tous ensemble le 1er octobre !
A Montpellier
Assemblée Générale à 10h00 au Théâtre de la Vignette
suivie d'action.
 
 
Après un été de luttes sous diverses formes : actions, grèves, interpellations du public, no us appelons à poursuivre le mouvement pour obtenir une autre refonte de l'assurance chômage.
Le nouveau gouvernement Valls 2 risque d'être encore moins enclin à s'opposer au Medef : nous devons obtenir que nos propositions soient enfin entendues et prises en compte, y compris par la loi.
Dans le même temps, nous devons débattre de tous les sujets : la  protection sociale dans son ensemble,  les budgets dans la Culture, l'emploi dans nos secteurs …
Il est probable que le gouvernement Valls 2 ne voudra pas bousculer le Me def sans une forte mobilisation de nous toutes et tous !

    La convention d'assurance-chômage entre en vigueur en deux temps :

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Jeudi 10 juillet : deux premières « tables rondes » consacrées le matin à la précarité et l’après-midi au « logiques d’optimisation », terme diplomatique pour aborder les dysfonctionnements réels ou supposés en lien avec les annexes 8 et 10.
Un groupe d’experts sera constitué autour de l’Unedic, d’Audiens, l’Afdas, l’Insee, Mathieu Grégoire, PM Menger, Jean Paul Guillot (auteur d’un rapport sur le sujet en 2005). L’Unedic ne sera donc pas seule.

  • Table ronde n°1 Précarité.

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La CGT a assigné les signataires de l'Ani du 22 mars au TGI en raison de la déloyauté des négociations, au medef, sur le texte et sous la direction du medef, avec des discussions de couloir et l'absence de chiffrages donnés de façon équitable à tous les négociateurs. 

Ce texte a de plus abouti à des mesures d'économies drastiques pour deux milliards € en trois ans sur le dos des privés d'emploi qu'ils soient travailleurs précaires, cadres , intérimaires, intermittents du spectacle ... 

Nous avons déposé un référé à heure fixe le 1er juillet pour faire suspendre l'accord et un référé à date fixe le 30 septembre pour le faire annuler. 

Le tribunal de grande instance de Paris vient de décider de ne pas suspendre l'accord assurance chômage du 22 mars comme nous le demandions. 

Mais il donne tort aux signataires, en se déclarant compétent et en renvoyant l'affaire sur le fond le 30 septembre, et note les objectifs de le CGT de bien défendre les droits des demandeurs d'emploi. 

L'audience du 30 septembre aura donc lieu et sera passionnante ! 

Au delà des recours juridiques, la lutte continue contre un accord injuste!

 

Rappel : 12 juillet
journée nationale d’action, de mobilisation et de grève, avec en particulier appel à grève totale du In et du Off en Avignon.

Pour info, le 7 juillet en Avignon, 100 compagnies du Off étaient en grève, 30 ont joué et versé leurs salaires aux caisses de grève. Occupation et blocage de la Fnac pendant deux heures avec débat et décryptage à l'intérieur. Puis occupations en simultanée de FO et CFDT.

LETTRE OUVERTE À LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS DES ARTS DES SPECTACLES, DE L'AUDIOVISUEL, DE LA PRESSE, DE LA COMMUNICATION ET DU MULTIMÉDIA FO (FASAP-FO), NOUVEAU SIGNATAIRE DU PROTOCOLE DE 2003 AGGRAVÉ PAR LES ACCORDS SUR L’ASSURANCE CHÔMAGE DE 2006 ET 2014.

Madame Françoise Chazaud, Secrétaire générale de la Fasap-Fo.

Nous sommes contraints de répondre publiquement à vos communiqués et déclarations multiples depuis le 22 mars dernier qui mêlent approximations et mensonges dans une magnifique campagne de désinformation.

Non, votre signature n'a pas sauvé le régime spécifique d'assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel.

Cet argument, utilisé depuis plus de 10 ans par la Cfdt, vous l'aviez dénoncé dans tous vos tracts depuis la réforme de 2003. Votre mémoire vous joue des tours : seule la mobilisation des artistes et des techniciens, permanents comme intermittents, et le fantastique rapport de force créé ainsi sur tout le territoire auront permis

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Le jeudi 3 juillet a débuté la première séance de concertation menée par le trio (J.P. Gille – H. Archambault – J.D. Combrexelle) missionné par le 1er Ministre pour faire des propositions de réformes des annexes 8 et 10. Nous avons à nouveau dénoncé la convention Assurance chômage dans son ensemble, néfaste aux droits de tous les demandeurs d'emploi et contre laquelle nous avons engagé des recours juridiques en parallèle à la lutte unitaire. Nous avons prévenu que se poserait la question des règles de coordination avec ce régime général entièrement et désastreusement refondu, notamment avec le système de droits rechargeables retenu, qui incite au développement de la précarité.

La réunion était consacrée aux questions de « méthodes ». Les signataires de la convention Unedic (Medef, Cfdt, FO) ont tenté de remettre en cause la présence de la CIP, le nombre de représentants CGT ou encore la présence parmi les experts du chercheur Mathieu Grégoire, sans succès auprès des trois médiateurs. Ils ont aussi tenté de sauver la face en affirmant que cette discussion avec l'Etat était prévue par leur accord du 22 mars.

Personne n'est dupe: si la concertation, pour ne pas dire négociation, a démarré dès à présent sous l'égide du trio, c'est parce que la lutte a imposé au gouvernement de le faire.

Après des annonces dangereuses de M. Valls le 19 juin, la ligne de conduite a été précisée par la lettre de mission, demandant l'examen de nos propositions. Nous avons rappelé que la sortie politique du conflit ne pouvait se trouver en minorant le mouvement social unitaire, ni en empêchant des expertises indépendantes et contradictoires, alors que la direction de l'Unedic s'est montrée partiale tout au long des pseudos négociations de décembre à mai. Beaucoup (trop ?) de nos syndicats d'employeurs du secteur étaient présents pour défendre leur vision du secteur.

Le trio a annoncé des réunions tous les jeudis de juillet autour des quatre tables rondes suivantes:

  • précarité
  • logique d'optimisation
  • architecture
  • gouvernance

Les deux premières feront l'objet de discussions le jeudi 10 juillet, bien que nous demandions d'aborder immédiatement « l'architecture » (le cœur de nos propositions, la plate-forme du comité de suivi), qui sera sur la table le 17 juillet.

Le thème « précarité » permettra d'aborder la question des congés maternité, maladie, retraites, diminués ou inaccessibles en raison de l'augmentation de périodes de chômage non indemnisées depuis 2003 et potentiellement aggravées par le différé suspendu provisoirement.

Nous avons conclu cette séance en rappelant que nous engagions cette discussion sous la vigilance des artistes, des techniciens et de tous ceux qui luttent, à qui nous nous rendrons compte des travaux.

La mission doit travailler jusque fin décembre 2014. Il est important de continuer et d’amplifier le mouvement au moins jusque-là !Mobilisons toutes et tous ensemble, sous les formes les plus inventives, y compris les grèves, pour que nos propositions soient enfin entendues!

Paris, le 4 juillet 2014.
 

 
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